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samedi 17 août 2013

La famille ONE



La famille ONE



Comme certains établissement publics, le personnel de l’ONE constituait, 
le temps passé une grande famille, dans le sens relatif et non utopique du mot.

Une culture qui conforte l’esprit d’appartenance à la famille ONE était profondément

 ancrée. Dans un premier lieu, les élèves du centre de formation étaient fortement
 mobilisés pour acquérir ces valeurs tout au long de leur durée de formation allant
 jusqu'à 2 ans.

On ressent encore les belles paroles de l’hymne des électriciens :

هيا إلى الكد هيا بنا ***** نملأ الدنيا بمركزنا

Cet état d’esprit a était développé au fil du temps par des hommes de grandes valeurs,

 entre autres, l’amour de cette patrie qui était leur moteur d’innovation citoyenne, 
ces hommes avaient deux registres de discours, l’un administratif et l’autre syndical, 
mais avaient un unique objectif : c’est de sauvegarder cette appartenance au corps 
des électriciens marocains, tantôt par la culture de mobilisation, tantôt par la défense 
des droits acquis en faveur des salariés de cet office.

Un constat historique pour argumenter ce fondement, en 1963 l’Etat avait promulgué

 un statut-type par décret afin d’unifier les statuts des établissements publics, 
et ainsi les harmoniser avec celui de la fonction publique.
 Dès lorsles deux registres ont manifestés leur opposition à cette réforme, 
chacun de son côté :

L’UMT rejetait le statut-type « promulgué » en avançant à la fois des arguments 

de droit et de fait, ce qui nous intéresse en premier lieu les arguments de fait, à savoir:
 « le grand risque d’exode des techniciens vers le privé ce qui provoquerait par voie 
de conséquence une baisse de la production », selon feu ABDERAZZAK.

Au même temps notre DG s’opposait à cette loi par une note intitulée 

« Réflexions sur la situation actuelle des Établissements Publics à caractère Industriel 
et Commercial (EPIC) » daté du 24 Septembre 1971, dans laquelle il mettait en exergue
 le caractère d’autonomie des EPIC ainsi bafoué par des lois irrationnelles
 « qui ont fini par entraver leurs mouvements et par freiner leur dynamique
 ou leur esprit d’initiative », ces lois qui bridaient la gestion normale des établissements
 publics menaçaient la bonne marche du service public, qui « a pu néanmoins être assuré
 qu’au prix de marchandages et de compromis qui ont fini par devenir lassants »,
 selon la note de notre honorable Ahmed TAZI.

Après ces propos, force est de constater le grand courage de ces hommes qui ont lutté 

pour qu’un établissement public - qui est le patrimoine de tous les marocains- puisse 
subsister dans un climat économiquement instable.

Et après les grands hommes viennent les pygmées qui cherchent le charisme par le retrait 

du « NON » de leur dictionnaire administratif ou syndical.

C’est quoi qui a changé depuis l’ère de TAZI et ABDERAZAK ? Est-ce l’émergence 

de la démocratie marocaine ? Est-ce le retour des années de plomb ? Alors pour quoi 
ne bougez vous pas le doigt ?

Vous avez mis à mort notre esprit de famille ONE, notre patrimoine social, 

notre dignité humaine, et vous anéantissez un service public bâtit au sang 
et à la sueur de tous les électriciens.

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