Rabat : Les projets de l'émirati Taqa à Jorf Lasfar et du français GDF Suez à Tarfaya, sont signes avant-coureurs que l’office national d’Electricité ne monopoliserait plus, la production et la commercialisation de l’énergie électrique au Maroc.
A l’instar des pays européens qui ont ouvert leurs marchés de l’électricité à la concurrence vers la fin des années 90, le Maroc ouvre à son tourson marché à la concurrence.
Cette transition de modèle, consisterait en un délaissement du régime de monopole que s’octroyait,
jusque là, l’Etat, dans ce secteur fort stratégique, en ouvrant grandes les portes,à d’autres producteurs privés nationaux et internationaux, pour produire et commercialiser l’électricité.
La libération du secteur rimerait aussi avec une déréglementation des tarifs et une variété des prix à la consommation.
Ainsi, se poserait la question du rôle de régulateur que jouerait l’Etat, pour la surveillance du fonctionnement du marché libre et la rémunération des acteurs chargés du transport et de la distribution de l’électricité.
Cette libéralisation que préparait l’Etat, concernerait aussi l’avenir de l’ONE, en tant qu’entreprise publique, car l’Etat, en vertu des règles de concurrence,nepeut à la fois être régulateur et producteur, arbitre et parti.
Pour ne pas être en conflit d’intérêt, l'Etat procéderait il à la privatisation de L'ONE?
Il sera légitime de se demander, en conséquence de laquelle question, si ce secteur stratégique
qui a des effets d’entraînements indéniables sur l’économie, et est vecteur de réduction
des inégalités sociales et territoriales, peut il être laissé à la seule régulation du
marché et des forces concurrentielles?
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